mercredi 29 décembre 2010

Encore des fruits et plantes tropicales

Voici ma nouvelle incursion dans le jardin rastafari de Bellevue : je n’avais jamais inspecté tous ces arbres et je découvre encore de nouvelles surprises, vous allez voir !

Je commence par le joli feu d’artifice de la Barbadine, passiflore voisine du fruit de la passion. La fleur est impressionnante, voyez vous-même, le fruit est très gros. Je ne l’ai pas goûté mais il paraît que la chair côté peau à la goût de la poire.


Ensuite j’ai eu le plaisir de voir à quoi ressemblent les fleurs d’hibiscus que l’on utilise pour faire du bissap, ce jus rouge fluo un peu acidulé et désaltérant en été. D’habitude j’achète des fleurs séchées et j’ai été surprise de voir ces gros fruits dont on détache les sortes de pétales épais. Au centre, il y a une grosse capsule renfermant les graines de la plante. Ici il se nomme groseille pays et est très consommé à Noël pour faire une infusion qu’ensuite on transforme en sirop et enfin qu’on mélange à du rhum : le rhum de Noël traditionnel en Guadeloupe ! Il existe la groseille pays blanche, elle est plus acide et non colorante.


J’ai découvert également un jeune calebassier,

ici ses fruits à différents stades.

Ici, c’est de la canne à sucre, une variété tendre qui peut être croquée après avoir retirer la peau dur extérieure. C’est succulent, un jus subtilement sucré et doux envahi la bouche dès qu’on y croque, à la fin il ne reste plus que quelques fibres en bouche.

Suite au prochain épisode ...

mardi 28 décembre 2010

Une nouvelle tête



Et bien, on les attire nous les chachats : voici donc une nouvelle tête blanche marbrée caramel , une jeunette un peu zinzin et surtout contorsionniste !


Maouhhh moi j’adore dormir tordue…


Et pis j’aime jouer à cache cache, dans le sac à dos ou dans le cabas du supermarché…

C’est une câline qui ronronne tous les soirs ou presque…


Le problème c’est qu’avec jaujo, ils peuvent pas s’encadrer… alors bon on essaye de les convaincre de partager notre salon en paix ;-)

dimanche 26 décembre 2010

Petites boîtes à emporter…

Depuis mon arrivée, j’ai passé quelques matinées bien sympathiques avec mes amies cuisinières du jardin rasta, Atatah et Kimenjah, les reines de la lunch box végétarienne !

Je vous montre donc aujourd’hui quelques repas types proposés à la vente sur place ou bien livré sur les lieux de travail et je vous livrerai quelques secrets créoles !

Ici, en haut à gauche une purée de pois jaune, à droite du soja frits avec du maïs et des assaisonnements, devant sous les crudités et les bananes plantains frits, un riz mijoté avec des haricots, le tout recouvert de jolies cuillerées de vinaigrette dite « citronnette ».

Dans cette seconde lunch box, en haut à gauche c’est le soja frits avec le maïs et els assaisonnements, en haut à droite la purée de pois cassés, en bas, des légumes racines divers (bananes vertes, plantain, eddo, igname etc) cuits à l’eau, recouverts de crudités et de beignets de lentilles pimentés.

Pour faire les beignets de lentilles : cuire des lentilles plates jaunes, ajouter des assaisonnements (j’en parle un peu plus loin), du piment fort et de la farine pour que cela face une pâte compacte. Faire frire des cuillerées à feu vif et déguster aussitôt, c’est miam !!

J’ai eu l’occasion également de faire des accras de giraumon : râper moitié potiron giraumon et moitié légume racine, type manioc, mélanger et ajouter assaisonnement, piment fort et farine pour amalgamer el mélange. Frire sur feu vif des boules à déguster aussitôt, et ça aussi c’est miam !

Ici c’est la bassine à assaisonnement : couper finement des oignons, de la cive, des mini poivrons, des piment assaisonnement (petits, extrêmement odorants et non piquants), ail ou ciboulail (ciboule de chine au goût prononcé d’ail), quelques brin de thym ou de romarin.

Ce mélange est utilisé pour frire le soja

ou pour faire la vinaigrette dite « citronette ». Là on prend un bocal, on y dépose une bonne couche d’assaisonnement, on le recouvre largement d’huile, puis on rajoute du citron vert et de l’eau, on secoue vivement et on laisse nager tout ça ensemble avant de servir sur les crudités…

Il est presque 13H quand je repars, un p’tit coup d’œil par le volet de la cuisine en pleine air du jardin de bellevue , à la prochaine tout le monde !

Une petite montée, 1 2 1 2 !

Nous résidons à Billy Folly, une des deux collines entre le quartier de Simpson Bay et celui de Cole Bay.

En haut de la colline, après une montée bien raide et rude d'un quart d'heure, on rejoint un réservoir pour accéder au plus haut point de Billy folly.

La vue est quasi à 360 ° et les bruits de circulations remontent jusqu’à nous.

Une lanterne rouge clignote pour avertir les avions car la piste d’atterrissage de Juliana est juste en bas, les avions décollent et font tout de suite leur virage pour éviter les montagnes. La piste est en plein travaux, elle est en train de s’allonger de quelques mètres : pas de problème il suffit de combler le lagon !

Ici au premier plan c’est Sint Maarten (autonome depuis quelques mois) avec la marina de Simpson Bay, au second plan c’est la frontière avec le mont Fortune…, au troisième plan c’est la France avec Sandy Ground et un p’tit bout de la baie de Marigot, et enfin au fond, la petite ligne sur l’horizon, c’est Anguilla (anciennement anglais).

Ici, c’est Cole Bay avec la route de Philippsburg qui grignote la montagne.


La nuit tombe, c’est 18H, on redescend dans nos pénates, c’est bientôt l’heure de l’apéro !


mardi 21 décembre 2010

La journée à Anégada et le retour sur SXM

Le point de chute , c’est le Big Bamboo restaurant. Il est 10H et nous commandons d’avance notre repas. Nous choisissons les spécialités locales : langouste grillée (principale activité de l’île) et conch fritter (accras de lambi).


La plage du resto est presque déserte, on en prend les yeux comme prévu, du bleu, du vert, du bleu, du vert !


Plus loin,


encore plus loin, toujours les mêmes couleurs apaisantes.


On avait pas prévu qu’il y aurait autant de vent et du coup, il y a aussi beaucoup de courant dans l’eau et comme nous n’avons pas de palmes, c’est difficile de faire du snorkelling, mince alors.

Après le repas, on squatte la plage ouest, pus au calme, c’est plus facile d’aller observer les poissons de toutes sortes et couleurs… un peu de farniente avant de repartir à l’aéroport.

Nous devons décoller vers les 16H pour arriver avant la nuit.


Les nuages nous accompagnent aussi au retour, nous volons à 5500 pieds (soit 1800 mètres) au dessus d’une mer de coton.

Grand case nous attend avec son coucher de soleil. On est crevé d’une belle journée au paradis, de quoi donner une belle énergie à notre début de semaine !

Dimanche, escapade par les airs : atterrissage à Anégada

Nous étions déjà allés à Anégada, une des îles Vierges Britanniques les plus sauvages, un plateau calcaire avec point culminant à 5 ou 6M, entourée d’une merveilleuse barrière de corail, donc des bleus et verts multiples au programme, miam miam !

Bon je commence par le départ, c’était pas gagné, car beaucoup de nuages et des averses, mais nous voilà à 8H sur le tarmac pour préparer l’avion.

Essence, visite pré vol, rangement des sacs dans le coffre, gilet de sauvetage sur le dos, et la ceinture bouclée, nous décollons de Grand Case. Finalement nous arrivons à monter au dessus des nuages et nous nous frayons un passage entre les plus gros.



Nous dépassons Anguilla, plus loin Sombrero, puis toutes terres disparaissent,

60 minutes plus tard, nous voyons les bleus turquoise d’Anégada qui se profilent entre deux nuages.


Avant d’atterrir sur la piste, on fait un tour au dessus de l’île d'où la vue est imprenable.

L’unique village, 350 habitants, côté sud de l’île.



Des étangs où vivent des colonies de flamants roses.


La pointe ouest

Façade nord, là où nous irons


Allez hop, on vire de bord pour s’aligner sur la piste d‘atterrissage !


Nous sommes l'unique avion à l'arrivée, peut être le seul de la journée, l'agent de contrôle des frontières n'est pas là, seul deux pompiers et le contrôleur aérien nous accueillent avec un grand sourire et du bagou : enfin de la visite! le temps de remplir la paperasse, un taxi vient nous prendre pour nous emmener à Loblloly bay et au Big Bamboo restaurant, the best place for lunch and snorkelling!!

samedi 18 décembre 2010

Avoir le feu aux fesses

mercredi 15 décembre 2010

Fruitiers pays

Voici une petite visite attentive des jeunes arbres fruitiers du jardin rastafari de Bellevue : je découvre au fin fond des feuilles tout un univers de couleur et de formes.

Le grenadier

Le bourgeon de la fleur s’épanouit puis se transforme petit à petit en fruit.



la grenade

Ici un carambolier

Une fleur où on distingue déjà de tout jeunes fruits en forme de croissant vert commençant à se former

La carambole à différents stades de maturité


Le papayer


Une fleur discrète qui donnera naissance à d’énormes fruits, des papaye


que l’on consomme soit vert (méthode asiatique) ou orange, sucré (méthode antillaise).

Le Aki, un fruit que je ne connaissais pas avant de venir ici.

Ce sont des sortes de poires trilobée, on croirait des fruits en plastique tellement leur couleur rouge brillant est voyant.

A maturité il s’ouvre par le dessous laissant voir ses trios belles graines noires brillantes. Les fruits sont alors cueillis pour récupérer la chair blanche que l’on consomme cru ou cuite.

Ce fruit est surnommé « ris de veau », vous comprendrez pourquoi. Il a le goût léger de la noix de cajou, c’est croquant et plutôt agréable.

Celle là aussi se régale en croquant les feuilles des arbres tant qu'elle peut...