mardi 23 mars 2010

Tintamarre, l’île aux cailloux

Retour de week-end un peu grillés sur toutes les faces mais avec plein de souvenirs dans la tête. Dimanche, expédition à Tintamarre, à 15 minutes de bateau de Saint Martin, départ depuis Cul de sac (si j’vous jure ;-). Une île inhabitée (elle le fut pourtant), Tintamarre est une sorte de plaque rocheuse plantée de travers dans la mer. D’un côté de majestueuses falaises, de l’autre une belle langue de sable et de petites criques, le tout revêtu de cailloux (le royaume du petit poucet ;-), steppe sèche, quelques bouquets d’arbres bas coiffés tous dans le même sens par les insatiables alizés.
Donc, nous embarquons à 10H depuis Cul de sac, direction Tintamarre, passage le long de l’îlet Pinel, passe vers la haute mer, des creux de 1m50 à 2m annoncés, ils étaient bien là, un vrai manège de foire au plaisir !

Arrivée dans les eaux bleu turquoise et transparentes, un délice pour les yeux, débarquement sous le soleil tapant, sable piquant, hop on ouvre le new parasol afin de s’équiper de nos chaussures de marche.

Il n’y a pas vraiment de chemin donc nous décidons d’attaquer le tour de l’île par la côte. La vue sur Saint Martin est imprenable, ça fait tout drôle de la voir ainsi plantée dans la mer, ses montagnes découpant le ciel …

Bon reprenons notre marche, sur les morceaux de corail mort, un vrai défit pour les voûtes plantaires et les chevilles.

Trois pélicans nous accompagnent, vol en rase motte, plongeon dans l’eau pour récupérer du poisson frais, un p’tit stop sur une coque de voilier échoué, et toujours les coraux par milliers qui cliquettent sous nos pas.

Le soleil est terrible. Au bout de cette plage, un autre univers démarre avec des rochers rougeoyants. Nous marchons sur une moquette de cailloux, on a l’impression que c’est un semis de grosses graines tellement c’est régulier, le sol est en pente douce, ras, juste ces cailloux qui dépassent.

Et puis soudain, on s’aperçoit que nous sommes en haut de belles falaises surplombant un paysage sauvage et fougueux.

Des pélicans jouent avec le vent, ils passent et repassent, on tente de s’approcher tout doucement. On découvre un groupe entier posé sur les flancs des falaises, on approche tout doucement car nous avons très envie de les observer de plus prêt.

Finalement ils s’envolent, la colonie entière décolle et nous nous retrouvons sous leur vol majestueux. Ils partent et reviennent, c’est magnifique, quel beau cadeau, cet escadron d’une vingtaine d’oiseaux !! On en pique nique sur place, j’ai l’impression d’être dans une sorte de « drive in » ou cinéma de plein air.

Nous sommes donc au bout de l’île, maintenant il faut retourner au point de départ : longer la falaise, c’est impossible, on décide de tenter le chemin des chèvres, petit sentier praticable avec juste des minis buissons griffant les chevilles.

Bien sûr, le chemin devient de plus en plus ardu car on se retrouve finalement au milieu de l’île en plein cagnard, sans vent, avec des buissons qui nous griffe maintenant jusqu'aux cuisses.

Bon nous ne sommes pas très fiers mais nous nous en sortons, ça valait le coup, au final nous tombons sur l’ancienne piste d’atterrissage de l’île. D’authentiques vieux moteurs d’avions sont en train de se faire ronger par le sel, ce sont de magnifiques sculptures, des squelettes mécaniques.
La plage n’est plus très loin, vite vite enlever les chaussures et vêtements, vite vite se plonger dans l’eau et refroidir la machine, détendre les muscles et tendons, trois heures que nous défions ce soleil de plomb et cette terre brute.

Conclusion, une belle journée pleine de nature pour qui aura le courage d'affronter l'aridité et les cailloux de cette petite île attachante et si proche de la grande fourmilière sxm!

samedi 20 mars 2010

Cupecoy, version tarte à la crème

Allez un p’tit dernier pour la route…. Le furoncle de Cupecoy, vous savez ce nom qui, il y a quelques années évoquait encore la « campagne antillaise » avec ses magnifiques et uniques falaises jaune ocre sauvages …

Aujourd’hui, rasage de montagne, moulage de béton avec joint silicone pour appartements à touristes, les uns sur les autres (moi ça me fait penser aux projets immobiliers des années 70 en Espagne), le tout dans le style « Las Vegasien » ou « Disneylandiste » d’un port méditerranéen … des bacs à sable pour installer quelques palmiers étriqués, des vitrines, des enseignes, des trottoirs, des escaliers, des arcades, le tout dans un style pur béton et caterpillar …

et la cerise sur le gâteau ce fameux « mall », un gigantesque centre commercial de plusieurs étages qui continue de gangrener cette côte dont la nature est devenu quasi inexistante.

Je me rappelle la première année où je suis venue et où j’ai découvert ce site, il y avait de nombreux cotonniers en fleurs témoins de l’histoire l’île… tout ça pelleté en quelques secondes… et tout ça pour ça…

Pour aller plus loin dans la chantilly sans goût, le site officel de Porto Cupecoy, cliquer sur image gallery ou virtual tour...

Ma nouvelle souris 100% pur poil ;-)

J’voulais quand même vous dire que j’ai bossé ici dans mon garage aménagé, j’ai fait les comptes des Sardines, j’ai gribouillé des nouveaux modèles de coussins (chouette, poule, cochon), pris des notes pour de nouveaux jeux, cogité un nouveau site web coopératif, et encore pleins d’autres semis qui se sont fait dans ma tête, je suis en plein printemps, ça germe, encore un peu de patience pour voir pousser mes belles plantes !!

mercredi 17 mars 2010

Quelques longueurs

Certains matins, je descend ma rue pour aller respirer le bon air marin du large, les bleus turquoises du matin sont en général… splendides.

Je longe les murs des maisons de front de mer, pour aller jusqu’à ma piscine d’eau salée faire quelques longueurs.
Nous y voici, face au large,

et pis, de l’autre côté… c’est une petite plage d’hôtel, alignement à la méditerranéenne siouplaît !

The pink panthere

« Moi je l’aime ma chatière, quand je ne fais pas le planton devant le frigo, je me vautre sur mon tapis juste devant ma chatière toute neuve!

Ce formidable tapis est parfait pour me rouler et m’étendre dans tous les sens. »
J’vous jure, j’ai pas de photo vraiment probantes car à chaque fois que je m’approche de lui avec l’appareil, il croit que c’est un truc à bouffer

« Sinon, moi Jaujo, j’aime bien faire l’équilibriste sur l’étendage à linge »

« Ouarf, c’est fatiguant tout ça, une pause s’impose ! »

Notre Jaujo n’a pas changé d’un poil.

Retour de supermarché


Ah ces américains, ils me feront toujours rire avec leur gastronomie ! J’ai pas pu m’empêcher de piquer un fou rire au rayon frais du supermarché et de prendre une photo devant cette chose sous plastique : aliment pour végétariens …mais… en forme de « rouleau de jambon »… fallait le faire, ils l’ont fait, mdr, lol, etc ;-)

lundi 15 mars 2010

Rétrospective imagée

Nous sommes retournés sur notre plage fétiche de Guana, j’en ai profité pour faire quelques photos du fameux chantier de la construction pas discrète pour deux sous … aux alentours, toutes les maisons sont de plain-pied et cachées en partie par la végétation, celle-ci a deux étages et empiète directement sur la plage… ça casse pas mal l’ambiance globale de cette baie encore très naturelle…

ben on passe la mini dune pour accéder au sable,

et la voili depuis la mer, bof bof, c’était mieux quand il n’y avait rien,

ou juste ceci…

pensive je regarde mes pieds et je me penche sur ces plantes au pied de la construction…

un p’tit monde là dedans…

et d’amusants graphismes pour nos yeux…

merci dame nature.

Retour de marché

Quelques blettes à tiges rouges, de jolis poivrons et de la suave roquette du jardin rasta pour se régaler.

Entre deux photos, je vous confirme que la purée de manioc est excellente : cuire des rondelles épluchées de manioc à la vapeur et les réduire en purée, ajouter un hachis d’oignons, ail et cive revenus à l’huile d’olive, du piment pour les amateurs, ajuster la consistance avec du lait et c’est un vari délice !

Sinon, la nouveauté du jour c’est le gros thym ou thym antillais : il a l’allure de très grosses feuilles de menthe, c’est très charnu et ça dégage une véritable odeur de thym !

mardi 9 mars 2010

Quand le sable refait surface

Ca y est, j’ai réussit à prendre quelques photos du chantier de l’étang (ancien marais salant) de Philipsburg, je vous en avais parlé dans un article précédant. Donc d’un côté la baie est raclée pour augmenter la profondeur d’eau afin d’accueillir plus de paquebots (une jetée supplémentaire),

de l'autre, ce sable dragué dans la mer puis transporté en camion va combler l’étang de l’autre côté de la ville et faire une soi disant nouvelle route pour débloquer les problèmes de circulation… Vu la largeur de la bande de sable, soit ils vont faire une autoroute ou effectivement en profiter pour créer des terrains à construire… surprise quand ce sera fini !Bref tout ce que vous voyez sur la photo en blanc ainsi qu'en arrière plan, c’était inexistant l’année passée.

Je ne sais pas combien de tonnes de m3 ils ont retiré, mais du coup, ils en ont aussi assez pour créer une plage, c’est à dire recouvrir de sable les cailloux, rochers et reste d’agrégats de béton du coin….



Petit détail, la colline est déjà a moitié rasée car il y a un projet de complexe hôtelier, un de plus à l’arrêt depuis « la crise » (ici visible au fond).


dimanche 7 mars 2010

non pas un fruit à pin

Ceci est un fruit à pain, en provenance bien sùr de mon jardin rasta…après mes recherches de recette sur internet, il a fini débité en petits morceaux frit à la poêle avec de l’ail et de l’oignon. Cru il a la texture ultra fondante de l’avocat et cuit le goût doucement sucré de la plantain. Il a parfaitement accompagné la saucisse de Morteau «reflet de France » dégoté au Grand Marché.

Habitat côté hollandais

Je vous emmène dans quelques rues de Sint Maarten, en attendant le retour du soleil ce dimanche tout gris, tout en grains où on attend la pluie et les moustiques ...

Petit commerce indépedant, photo prise exprés pour le chicken des Landes ;-)

=épicerie chinoise, faisons pratique et efficace pour le ravalement de façade,

mini boutique fleurs et cadeaux,

maison de particulier, coquette et bien verte, une des couleurs favorites de façade,

une autre habitation de particulier, jaune vif, couleur souvent usitée pour les façades,

immeuble à plusieurs logements, les façades vives contrastent avec les balcons, portes et grilles de fenêtres métalliques,

autre version d'immeuble avec les escaliers en moulures blanches,

la plupart des immeubles ont des balcons jouant parfois le rôle de couloir extérieur,

zone en construction ou déconstruction..., la boîte aux lettres noire et le container poubelle laisse à penser la première option, trottoir typique, quand il y en a un,

tronc martyre, porte pancartes en guise de couronne d'épines.