Quelle joie pour moi de ne plus acheter (ou presque plus) mes légumes au supermarché ! Finis les légumes importés aux pâles mines, vive les légumes frais coupés de l’heure ! C’est une initiative de la communauté d’entraide Rasta Fari qui a investit un bout de terrain juste avant d’entrer dans Marigot : ils ont défriché pour planter de « bonnes légumes » d’ici et de saison, le tout sans engrais ni pesticide, une vraie mine de découverte pour moi : mini poivron, cive, papaye verte, giraumon, gombo, patate douce, pois d’angole, batavia, roquette, menthe, basilic, coriandre, navet, et les toutes premières tomates, les piments salade ou bouillon…
En plus l’ambiance y est très chaleureuse (yé) et souriante (yo), on peut avoir pleins de conseils pour qui sait s’intéresser au travail des champs et prendre le temps de rester un moment sous le auvent ! Et oui, c’est aussi la rencontre avec la culture rasta dont je vous parlerai un peu plus précisément bientôt.
Côté cuisine, ma première expérience fût avec le Giraumon, potiron des Antilles au goût très fin et un peu sucré. Les « bêtes » peuvent aller de la taille d’une pastèque à des monstres de 60 cm de diamètre (vue ce matin), jeunes ils ont la peau verte foncée presque unie, plus âgés la peau devient blanche en gardant de petites tâches vertes. Il se pèle à l’économe très facilement, sa chair est bien orangée comme ses congénères que l’on consomme chez nous. En soupe c’est délicieux, ma première moitié y est passée avec une patate et des oignons, une pincé d’épices à colombo pour donner un p’tit air d’ici et le tout dans un bon bouillon de poule. Même quand il fait 28°, une bonne soupe chaude épicée est la bienvenue ! Sinon, on s’est fait un bon pesto à l’italienne avec le basilic tout frais tout bon (+ ail + pignon + tomate séchée + roquette + huile d’olive) , et tous les midis c’est salade fraîche à volonté, que du plaisir cette année, et j’ai jamais eu autant envie d’être derrière mes gamelles ! Donc la suite bientôt…
Voici des gombos, ça a le goût de l'asperge, c'est un peu visqueux aprés cuisson mais j'ai pas réussit à les cuisiner, ils sont restés trop filandreux, encore un mystére pour moi.
1 commentaire:
j'ai encore du mal à t'imaginer sous les cocotiers. Ici, rafales de vent, pluie à verse...que du bonheur! vivement des recettes exotiques pour apporter un peu de chaleur dans nos assiettes!
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