mercredi 24 février 2010

Un bol de chlorophylle


Ben voilà, j’ai pris mon bol d’air pur ce matin mardi, une virée au jardin rasta et yo man, t’es revenu toi ??? un ancien du jardin m’interpelle. L'année dernière il m’avait pas à la bonne et là un large sourire et me demandant des nouvelles. On discute des changements du jardin : défrichage, nouveaux réservoirs, agrandissement et rénovation de l’accueil et locaux de travail, parking visiteur, drapeaux rasta vert jaune rouge, les jeunes papayers qui ont poussés partout… Je remplis mon panier des légumes présentés, giraumon, roquette (blagounette du jour : de la rasta rockett qu’il a dit Yann ahhhahahah) , salade verte, « épinard » rouge,

ciboulette du coin (plus douce que la notre, une grosse herbe plate)

et aussi l’expérience de la semaine, du manioc.
Finalement il me sort des tas d’autres légumes de derrière les fagots, il me fait un prix parce que c’est les dernières aubergines, les « blettes » c’est cadeau! Ces "blettes" sont en fait des choux asiatiques Pak Choï, nous en mangions quand nous étions à Taiwan : j’ai prévu de les faire en lasagne, d'après une super recette de la mort qui tue de mon amie Mélina… ici pour les gourmands, et un p’tit souvenir pour celles et ceux qui ont goûté aux lasagnes auvergnates au marchés des Sardines à Baron.
Pour finir, voici un truc bien sympa, la chips de manioc essayée ce midi : peler la racine (peau brune + petite peau ivoire) et couper en tranche fine.


Faire frire dans un peu d’huile (assez pour les recouvrir), plus ou moins longtemps suivant le résultat souhaité, croustillant ou plus moelleux. Les sortir sur un sopalin et déguster tel quel dès que refroidies.

Une pointe de rouille à Pointe Blanche

Depuis quelques jours le temps est nuageux voir pluvieux sauf depuis ce matin où le vent des alizés est là bien présent, va falloir attacher le linge qui sèche dehors!! Bref, tout ça pour vous dire que comme le temps était couvert ce week-end, un temps à ne pas aller à la plage, nous nous sommes dit qu’il fallait en profiter pour aller marcher. Donc direction Philipsburg (au passage état des lieux des avancées du bétonnage, cette année sera sous le signe du sable, des tonnes de m3 retirés de la baie pour faire venir plus de paquebots, transvasés dans l'étang pour créer des m² à haut rendement financier, je précise que ce sera avec vu sur la décharge à ciel ouvert, odeurs comprises……………… ). Puis Pointe Blanche pour faire la seconde partie de la rando de Guana bay / Geneve Bay que nous n’avons pas pu finir les années passées. Je vous rappelle que nous nous étions trouvé nez à nez avec un passage difficile en à pic réservé aux chèvres sauvages de la colline ou aux chevronnés. Bref nous voilà motivés par le temps pour aller marcher en zone découverte en fin de matinée sans crever sous les rayons dardant du soleil. Arrivée au départ du chemin, la pluie nous a honoré de sa plus belle averse au moment d’enfiler les chaussures (oui on conduit en tongs ici ;-). Le temps étant extrêmement changeant, on a tenu tête au gros nuage noir … replis dans la voiture, la ventilation à fond car même s’il pleut on crève de chaud sans air ici.
Nous finissons par partir, petite grimpette pour se mettre en jambe, nous quittons le quartier résidentiel vers…. la nature ?? Je met des points d’interrogations car au premier tournant qui se présente, une étrange créature métallique accroche notre œil interrogateur : mais qu’est-ce donc, cette chose rouillée à moitié en suspension au dessus de la mer, approchons nous, certainement un souvenir du dernier cyclone fulgurant ???

Que nous sommes naïfs… no comment, de la spécialité locale, quand ça gêne on jette, on soulève le tapis et on pousse les miettes dessous !




Bon ben, au moins il ne pleut plus… on continue notre route car les collines arides battues par les vents sont vraiment belles sans trop de lumière.

Des vestiges de cactus étranges suite à une parcelle brûlée,

des rochers noirs striés comme des berlingots,

ambiance de savane rythmée par les cactus et bosquets dénudés, déformés.

Au bout un beau rocher promontoire pour admirer les belles îles voisines, la toute proche Saint Barth, puis Saint Kitts, Saint Eustache et Saba.

(ici c'est St Barthélemy)

Les vents ne sont toujours pas là, mais les nuages s’entrouvrent, quelques rayons par ci par là pour notre retour à la voiture…. Quelques heures plus tard, le coup de soleil était là, notre visage, notre cou et nos avant bras rouge écrevisse, ou plutôt rose langouste ! On s’est fait avoir, nous voilà avec un bronzage de déménageur sur les plages de Sint Marteen ;-) Vers 13H nous avons rejoint notre plage fétiche de Guanay Bay, un plongeon pour décoller la transpiration mais c’est dur d’en sortir tellement on y est bien. Cette fois la mer est hyper calme (pas de vent) et l’eau formidablement cristalline et ondulée comme il faut. Le resto bar de l’Igauna’s est réouvert, nous sommes un peu déçu de la qualité des plats moins bons que l’an passé. Côté plage, toujours familiale, des tas de chiens qui jouent, une famille musulmane qui arrive avec son armada et son barbecue, une autre grande famille antillaise qui déjà boucane depuis un moment à l’autre bout de la plage. Petit bémol à nos retrouvailles, une maison à étages en construction sur le front de mer : la verrue, fallait bien qu’il en pousse une !

vendredi 19 février 2010

Arrivée de l'autre côté de l'Atlantique

Et bien voici un nouvel épisode qui s'entame, plus à l'ouest ... ou comment passer de -3° en à +30° en l'espace de 15H!
Comme chaque année, ça fait tout drôle de se retrouver subitement en été à transpirer et vivre les fenêtres ouvertes!

Saint Martin, fidèle à elle même nous a à nouveau accueillie au rythme de son reggae et de ses marteaux piqueurs ainsi que de son flot de sonorités nasillardes et caoutchouteuses d'américains bavards et bruyants :-)

j'ai retrouvé avec plaisir le jardin rasta à Bellevue qui nous a fournit en moins de 48H de belles salades, piments doux rouges, petits poivrons violets, basilic, potiron giraumon orange fluo, aubergines bombées : l'été est bien ici, je l'atteste, je vous ramène le printemps promis fin mars!