mercredi 20 février 2008

Il était une fois la petite sœur d’Antigua


La semaine dernière, nous sommes allés 3 jours à Barbuda , un bon break pour voir un autre aspect des Caraïbes… nous n’avons pas été déçus du tout.
A 45 minutes d’avion de Sint Maarten, il y a Antigua (ancienne colonie britannique), l’île principale où nous avons dû atterrir pour y passer la frontière avant de reprendre un petit coucou 12 places pour Barbuda, la petite sœur sauvage.


Deux fois plus grande que SXM, mais avec 10 fois moins d’habitants : nous étions sûr de profiter de la nature et des plages désertes … en tout cas l’allure de l’aéroport nous en disait déjà long.


Nous avions contacté une française, Fred, qui vit sur l’île depuis 12 ans et qui a été notre source intarissable de renseignements. Grâce à ses conseils et à sa carte aux trésors nous avons profité à 200% de cette île.


En résumé, des plages au sable fin, des eaux aux couleurs incroyables, Coco point, Spanish point ou encore Palmetto point sur la cote ouest, côté mer Caraïbe… L’on dit qu’il n’est pas rare de marcher une journée entière le long de la côte sans voir personne. Vérifié !



Des animaux domestiques en totale liberté : ânes, chevaux, daims, brebis, pintade, coqs et poules sur le bord des routes et dans le bush (végétation typique de l’île)… conséquence de tout cela, des clotures autours des jardins et des centaines de cocoricos à partir de 5H30 du mat… s’en suit une heure plus tard «l’aboyeur du village » qui, à coup de sono, annonce dans le village les infos du jour, entrecoupées de musiques éclectiques… bref nous étions prêts à randonner dès 8H du mat.

Notre premier parcours se dirigeait vers Darby Caves. Le chemin qui y mène est splendide, avec une terre ocre rouge magnifique, parsemée d’énormes aloès, cactus et roches contrastantes. Au bout, le fameux gouffre à ciel ouvert, surréaliste, un trou de 30 mètres de profondeur d’où émerge toute une végétation, d’immenses palmiers dont on voit le dessus, étrange impression de jardin d’Eden, encore plus lorsque nous descendons dans le trou…

Le soir nous mangions dans un des rares restaurants de l’île : chez Jackie’s. A notre plus grande déception, tous les soirs c’était "fast food menu" : au choix, fried shrimps, fried chicken, chicken burger, accompagné de fried fries :-)
J’ai oublié de vous dire qu’il n’y a qu’un seul village à Barbuda, c’est Codrington. Tous les commerces de l’île sont dans des maisons, des cases reconverties, et il faut parfois avoir l’œil pour trouver toutes ces activités. C’est amusant une ville sans vitrine ni enseigne…


L’une des particularités remarquables de Barbuda est un des principaux site de nidification des frégates, immenses oiseaux marins captivants. Nous avons eut une inoubliable visite guidée du site (merci Fred pour nous avoir fait connaître Pat), je vous en raconterai les détails plus tard.



Lors de notre dernier jour sur l’ile, nous avons découvert une portion de la plage ouest, uniquement accessible par bateau en traversant le lagon, baptisée pour l’instant Guiness beach, du nom de l’exploitant qui vient de construire une jolie baraque qui offre de jolies assiettes à déguster, avant après ou pendant la baignade. Ce jour là, la mer était d’huile, bleue azur laiteux, à y rien comprendre… comme une piscine mais sans fin, étrange sensation, chouette découverte.


La partie Est de l’île, face Atlantique, montre encore un autre univers : les vents qui fouettent les vagues, les rouleaux qui s’écrasent sur la barrière de corail, où un magnifique double arc-en-ciel nous attendait. Face a la mer, des falaises abritent des grottes immenses, idéales pour s’abriter d’un grain. Nous n’avons aucun mal a imaginer les indiens Arawak vivant ici même il y a des milliers d’années.


Encore milles choses à partager avec vous, mais ça fera partie du prochain blog spécial Barbuda avec tout pleins d’infos pour ceux qui seraient tentés.
Franchement, je crois que c’est le dernier endroit des Antilles aussi sauvage et non envahis par des hôtels (il y en a quatre dont un fermé)… Bref, nous sommes revenus avec beaucoup d’émotions, l’envie d’apprendre à piloter un avion, de faire de la rando sur Saba et St Kitts, d’apprendre à capturer les langoustes à la main: 200 000 sont exportées par an, l’une des deux activités économiques de Barbuda, avec l’exportation de sable fin… pour faire de jolie plage devant les complexes hôteliers de Sint Maarten !

Y’en à qui ronfle pendant que d’autres travaillent…


Voici les dernières productions en direct de l’atelier, une dizaine de pièces uniques : cinq modèles de sacs asymétriques madras et pois, bi face bi décor et une autre petite série pour des minis sacs un peu sacoche avec bride réglable courte ou longue. Pour ceux et celles qui voudront en savoir plus il faudra aller voir la boutique Baolin (mon prénom en chinois, souvenir de Taipei ;-) sur DaWanda.


samedi 9 février 2008

Ce matin, en allant chercher le pain…


Nous avons une nouvelle boulangerie 100% française dans notre quartier, et pour y aller, rien ne vaut le chemin par Lay Bay, notre petite plage à 2 minutes a pied.

Vivre au rythme caraïbe :-)




dimanche 3 février 2008

Et encore du carnaval…


…avec un peu de patience… programmé à 12H dans le dépliant officiel, nous arrivâmes a 12H30, Marigot désert, nous allâmes jusqu’au village du carnaval ou une première sono faisait des tests de décibels… nous sûmes que ça ne démarrerait pas avant 14H, donc nous décidâmes de nous restaurer. 14H au cadran, nous partîmes dans la rue principale où la population avait commencé à s’amasser sur le trottoir à l’ombre : Nous interrogeâmes les policiers pour prendre la température : « «ils passeront dans une demie heure une heure, ils sont en retard comme d’habitude ! ». Nous garâmes la voiture sur le front de mer et décidâmes de remonter les rues vers le départ du carnaval. Devant le stade, les premières notes nous arrivèrent aux oreilles et nous nous trouvâmes un bon coin. Le temps que le premier char arrive, il était déjà 15H30 passé… mais nous étions aux premières loges pour notre seconde expérience de carnaval antillais !